Histoire

Vous trouverez toutes les informations concernant l’histoire de notre commune…

Histoire de la commune de Jauldes

GAUDES (dans les 1ers textes du XIème siècle) tirerait son origine d’un domaine agricole gallo-romain, la villa Gallita ou Galata, probablement sur la voie romaine Angoulême – Bourges, à proximité de la grande voie reliant Saintes à Limoges. Sa première localisation serait à l’ouest du bourg actuel, vers Chante-Geau.

Archiprêtré important à partir du XIIème siècle, d’abord rattaché à la châtellerie de Montignac, Jauldes passa sous domination des La Rochefoucauld au XIVème siècle.

En complément, un article intitulé « de la fin de la préhistoire à l’histoire » dans le Contact Jauldois N° 23

Le Petit Mairat

La voie ferrée a permis les déplacements locaux, a motivé les échanges à faible distance et participé à la concurrence commerciale. Le Petit Mairat a aidé la campagne charentaise à sortir de l’autarcie dans laquelle elle vivait en s’insérant dans l’économie de marché ce qui permit d’améliorer la qualité de vie des habitants.

 

La commune de Jauldes était traversée par la ligne Angoulême-Confolens dont le premier tronçon fut ouvert le 1er septembre 1912. Une station était présente dans le bourg de Jauldes et 2 haltes à la Mornière et Cherves et d’un arrêt facultatif à La Motte.

 

Un spectaculaire accident se produisit à Jauldes entre une automotrice et un autobus le 3 septembre 1934. Bilan : 10 blessés dont 5 grièvement.

 

Avec la concurrence des voitures et camions ainsi que les changements provoqués pendant la Seconde guerre mondiale, la ligne Angoulême-Confolens est abandonnée en 1946.

Histoire de nos villages

Retrouvez les histoires spécifiques de différents endroits de notre commune en consultant les « Contacts Jauldois »

Vous pouvez également découvrir l’histoire du Père de la Brosse sur le Relais Informations Services (RIS) situé sur la place de la Mairie.

Le Père de la Brosse

Les de la Brosse étaient une très ancienne famille de l’Angoumois. Un Jean de la Brosse épousa Louise Debord qui lui donna six enfants dont Jean qui fut le père de l’apôtre Jean Baptiste né à Magnac le 30 avril 1724. A 10 ans, le jeune Jean-Baptiste fut élevé au presbytère de Jauldes. Il y fit sa première communion en 1735 et y resta quelques années, puis entra pour 4 ans au collège Saint Louis d’Angoulême tenu par des Jésuites.

Au milieu du XVIIIème siècle, les Anglais voulaient expulser les Français du Canada ou nous étions arrivés avant eux.

Le but du R.P de la Brosse était d’évangéliser ces « sauvages ». Le père de la Brosse viendra au Québec en 1756.

En 1766, le R.P de la Brosse fut envoyé comme missionnaire à Tadoussac. Le R.P de la Brosse fut le dernier missionnaire Jésuite à avoir évangélisé le Saguenay.En 1782, Jean Baptiste de la Brosse, prêtre, missionnaire de la communauté de Jésus à Tadoussac mourut en odeur de sainteté à l’âge de 58 ans. Il fut inhumé dans la chapelle de Tadoussac.

SUITE - Le Père de la Brosse

Les de la Brosse étaient une très ancienne famille de l’Angoumois. Un Jean de la Brosse épousa Louise Debord qui lui donna six enfants dont Jean qui fut le père de l’apôtre Jean Baptiste né à Magnac le 30 avril 1724.

A 10 ans, le jeune Jean Baptiste fut élevé au presbytère de Jauldes. Il y fit sa première communion en 1735 et y resta quelques années, puis entra pour 4 ans au collège Saint Louis d’Angoulême tenu par des Jésuites. Pour monter dans la hiérarchisation religieuse, il entra en 1740 au noviciat d’Aquitaine à Bordeaux tenu par des Jésuites où il devint novice. Il y cultiva l’humilité, l’obéissance et la mortification. Ses premiers vœux furent passés en 1742 : ils portaient sur l’obéissance, la pauvreté et la chasteté. En 1743, il devenait acolyte, puis portier, puis exorciste en 1746. Il enseigne la philosophie en 1747, il lui manquait la prêtrise.

A cette époque, les Anglais voulaient expulser les Français du Canada ou nous étions arrivés avant eux. La cour de Versailles se souciait peu de cette nouvelle France, ces trois arpents de neige, comme le proclamait Voltaire. Les îles du golfe du Mexique, les Antilles qui nous fournissaient le sucre, importaient bien davantage à la cour.

Le but du R.P de la Brosse était d’évangéliser ces « sauvages ». Pour communiquer avec eux, il apprit le langage huro-irroquois. Il fut nommé à la Rivière St Jean qui comprenait 4 petite bourgades avec une grosse majorité de la tribu des Abendaquis dont les coutumes et la religion étaient bien loin de la religion chrétienne. Le père de la Brosse viendra au Québec en 1756. Il est alors professeur de philosophie et chapelain de l’hôpital. La guerre éclate, les troupes françaises sous les ordres du général de Moncalm trop peu nombreuses, malgré quelques sucés furent vaincues par les troupes Anglaises du Général Wolf. Les Français durent capituler, les Anglais étaient trop nombreux.

Après la chute du Quebec, le R.P de la Brosse se rendit chez les Abenaquis et resta à St François du Lac jusqu’à la signature en 1763 du désastreux traité de Paris. Le canada français devenait colonie Britannique ; de nombreux Acadiens furent expulsés ; ce fut le grand chambardement où moururent beaucoup de Français.

En même temps les Jésuites étaient chassés du royaume, leurs biens vendus à Angoulême, ce fut l’anéantissement de l’enseignement dans notre ville.

En 1766, le R.P de la Brosse fut envoyé comme missionnaire à Tadoussac à 100 lieux de la mer et autant de Québec. Les peuples de cette région, les Montagnais étaient peu évangélisés, ils vivaient de pêche et de chasse, ils préféraient les Français aux Anglais. Le R.P de la Brosse fut le dernier missionnaire Jésuite à avoir évangélisé le Saguenay.

En 1782, Jean Baptiste de la Brosse, prêtre, missionnaire de la communauté de Jésus à Tadoussac mourut en odeur de sainteté à l’âge de 58 ans. Il fut inhumé dans la chapelle de Tadoussac.

Les Jauldois peuvent être fiers du R.P de la Brosse qui au nom de sa foi et de la France donna sa vie pour un Canada français.

Vous pouvez également découvrir l’histoire du Père de la Brosse sur le Relais Informations Services (RIS) situé sur la place de la Mairie.

L’école primaire à Jauldes

A la révolution, l’école paroissiale dirigée par le curé est remplacée au même endroit par un instituteur, ce qui fut fait à Jauldes. Il y eut deux écoles : une à Cherves, mixte, à une classe unique et à trois kilomètres du bourg, l’autre au bourg, mixte et à deux classes. Pourquoi deux écoles ? La distance, le nombre des enfants, les intempéries éventuelles en étaient la cause. Les enfants des villages éloignés devaient apporter leur repas de midi.

L’école de Cherves d’abord au centre du village fut reconstruite en bordure de la route d’Angoulême : ce sera l’école de Mme Machenaud. Elle accueillait les enfants de Cherves, de la Motte.

Dans le bourg, le bâtiment central était utilisé pour la mairie et le logement des instituteurs ; à droite et à gauche une grande salle d’école, l’une pour les garçons, l’autre pour les filles. Il y avait deux préaux et deux cours. Telles étaient les écoles de Coulgens et de la Rochette et même celle de Jauldes jusqu’en 1953 où fut construite l’école actuelle et au même endroit cette année-là l’enseignement se fit dans la salle des fêtes pour la plus grande joie des petits Jauldois.

Puis vint la mixité dans les écoles, élément d’émulation entre garçons et filles. Les anciens se souviennent de leur école des années 1920-1930 : souvent un couple d’instituteurs faisaient toute sa carrière dans la même école ; le mari était secrétaire de mairie et payé pour cet emploi et parfois conseiller municipal.

En complément, une photo des écoliers de 1924 dans le Contact Jauldois N° 36 et une photo de 1938 dans le N° 37.

Les soldats de la grande armée

Le 28 septembre 1857, le Maire de Jauldes adresse au préfet de la Charente une liste sur laquelle figurent les noms de dix hommes. Le plus jeune a 63 ans et s’appelle Pierre Lair tandis que l’aîné des dix, Jean Billat, s’apprête à entamer son 76ème hiver. Le Maire s’intéresse à eux parce que Napoléon III, en 1857, a décidé de leur rendre hommage en leur attribuant la médaille de Sainte-Hélène. Tous les maires de France doivent alors recenser ces vétérans du Premier Empire. Pour les comptabiliser, le Maire de Jauldes a fait le tour des hameaux, s’est renseigné auprès des familles dans le but d’obtenir un maximum d’informations. Dix noms ont ainsi été retenus. Sur 70 mobilisés (ce dernier chiffre est une évaluation approximative car de nombreux registres ont été perdus ; on peut néanmoins affirmer que 55 Jauldois ont porté l’uniforme dans l’un des nombreux régiments de la Grande Armée), ce sont peut-être 25 à 35 Jauldois qui n’auraient pas revu le clocher de leur église.

La lecture du registre-matricule du 48ème RI a notamment permis de retrouver la trace du conscrit François Pierre originaire de Treillis malheureusement tué à la bataille d’Eylau le 8 février 1807. Comme ses camarades du Consulat et de l’Empire, il a été mobilisé dans le cadre de la loi Jourdan-Delbrel qui désignait les appelés par le système du tirage au sort (1ère loi qui impose le service militaire en France). Les conscrits de Jauldes se sont ainsi présentés chaque année au chef-lieu de canton, à la Rochefoucauld, pour tirer le bon ou le mauvais numéro. François Pierre est parti ainsi en 1799 avant de combattre en 1805 à Austerlitz puis à Iéna en 1806. 30 % des conscrits Jauldois ont néanmoins échappé aux horreurs du champ de bataille en raison de leur faible taille (il faut mesurer plus d’1m54 pour être incorporé ; taille moyenne des Jauldois = 1,60) ou d’infirmités diverses.

Après la bataille de Friedland (en Pologne en 1807), 70 % des conscrits de notre commune vont faire la guerre dans la Péninsule ibérique qui demeure le tombeau d’au moins quatre conscrits Jauldois. En 1809, moins d’une dizaine combattent en Autriche et participent aux terribles batailles d’Essling les 22 et 23 mai (où est mortellement blessé Jean ; cette bataille très meurtrière coûte à la Charente plus d’une centaine d’hommes) et de Wagram (6 et 7 juillet). Les sources ne nous permettent pas de savoir combien de Jauldois exactement participent à la terrible campagne de Russie en 1812. En revanche, on sait qu’ils sont nombreux à faire la guerre en Allemagne en 1813. Cette campagne est extrêmement meurtrière pour la Charente et pour Jauldes. Les régiments envoyés à Dresde, Leipzig ou Lutzen comptent en effet plus de 80 % de pertes en moyenne. Les survivants du 86ème RI ont battu les Prussiens à Ligny mais deux jours plus tard, faisant partie du corps de Grouchy, ils ne sont pas à Waterloo. Ils ne font qu’entendre la canonnade puis apprennent le lendemain la terrible défaite qui met fin à l’épopée napoléonienne.

SUITE - Les soldats de la grande armée

Le 28 septembre 1857, le Maire de Jauldes adresse au préfet de la Charente une liste sur laquelle figurent les noms de dix hommes. Le plus jeune a 63 ans et s’appelle Pierre Lair tandis que l’aîné des dix, Jean Billat, s’apprête à entamer son 76ème hiver. Si ce courrier présente en apparence peu d’intérêt pour le conseil municipal de l’époque, il constitue aujourd’hui un document inestimable pour la mémoire et l’histoire de Jauldes car ces dix individus sont les derniers survivants jauldois de l’épopée napoléonienne. Partis à l’âge de 20 ans pour rejoindre les rangs de la Grande Armée, ils ont sillonné à pied l’Europe portant sur le dos, outre leurs armes, plus de 30 kilos d’effets personnels. Le Maire s’intéresse à eux parce que Napoléon III, en 1857, a décidé de leur rendre hommage en leur attribuant la médaille de Sainte-Hélène. Tous les maires de France doivent alors recenser ces vétérans du Premier Empire. En Charente, on en compte un peu plus de 3000 c’est-à-dire à peu près le quart des 20 000 Charentais mobilisés durant la période 1800-1815. Pour les comptabiliser, le Maire de Jauldes a fait le tour des hameaux, s’est renseigné auprès des familles dans le but d’obtenir un maximum d’informations. Dix noms ont ainsi été retenus. A Brie, on en relève trois mais neuf à Coulgens. Sur ces listes apparaissent également les dates d’incorporation, les grades mais également les unités dans lesquelles ils ont évolué. On peut ainsi reconstituer leur parcours extraordinaire. Certains ont même conservé une trace de leur passage à l’armée. Il s’agit la plupart du temps d’un certificat de réforme ou d’un vieux livret militaire. D’autres doivent faire simplement appel à leur mémoire d’où parfois des informations imprécises ou incomplètes. Très âgés (pour l’époque), portant encore les traces de leurs blessures, ont-ils véritablement la force et l’envie de crier « Vive l’Empereur » comme le souhaiteraient les autorités ? Telle est en effet la question centrale qu’il importe de se poser. Après de nombreuses recherches aux archives départementales et au château de Vincennes (où ont été dépouillés plus de 4000 documents), il semble bien que le vrai visage de ces vieux soldats ne corresponde pas au portrait idyllique et romantique édifié par la légende napoléonienne.

 

Il faut se rappeler effectivement l’extrême dureté de la vie militaire de l’époque. En dépouillant les extraits mortuaires envoyés au département et en consultant les registres-matricules des archives de la guerre à Vincennes, on apprend que plus d’un soldat charentais sur deux n’est pas revenu après 1815. S’il n’est pas possible d’évaluer exactement le nombre de Jauldois décédés sous l’Empire, on peut néanmoins affirmer que la proportion de disparus correspond sans nul doute à celle du contingent départemental. Sur 70 mobilisés (ce dernier chiffre est une évaluation approximative car de nombreux registres ont été perdus ; on peut néanmoins affirmer que 55 Jauldois ont porté l’uniforme dans l’un des nombreux régiments de la Grande Armée), ce sont peut-être 25 à 35 Jauldois qui n’auraient pas revu le clocher de leur église. Les pertes approchent sans nul doute la quarantaine en tenant compte des soldats partis dès la Révolution.

Liste (non exhaustive) des Jauldois partis aux armées entre 1791 et 1815

  • Petit Louis né en 1764 à Jauldes, volontaire dans le 1er bataillon de la Charente en octobre 1791 ; participe au siège de Maubeuge, à la bataille de Jemmapes en novembre 1792. Mort en Belgique le 3 mars 1793.
  • Rondeaux Etienne né le 11 février 1772, parti en septembre 1792 dans le 19ème bataillon des volontaires nationaux, campagne du Nord en 17921795, Italie en 1797, Égypte et Syrie en 17981801 ; intègre la garde des consuls le 1er ventose an IX puis la garde impériale ; sort inconnu.
  • François Louis né en 1778 à treillis (cultivateur), incorporé en 1799 dans le 1er bataillon auxiliaire de la Charente puis dans le 48ème RI ; est à la bataille d’Hohenlinden en 1800, d’Austerlitz en 1805 (où son unité, après 125 kms en deux jours de marche a un rôle capital dans la victoire), d’Auerstaedt en 1806 (Prusse) mais est tué à la bataille d’Eylau le 8 février 1807.
  • Billat Jean né le 13 novembre 1781, incorporé dans le 14ème RI en 1802 ; libéré du service à une date inconnue. Il obtient en 1857 la médaille de Sainte-Hélène.
  • Jonquet Pierre né le 2 janvier 1784, incorporé dans le 29ème Dragon le 15 prairial an XIII ; vivant en 1857 et obtient la médaille de Sainte-Hélène.
  • Bois Etienne né en 1785 (cultivateur), incorporé en janvier 1806 dans le 14ème RI ; réformé en octobre 1806 avant de participer à la campagne de Prusse.
  • Moreau Pierre né le 11 octobre 1786 (cultivateur), incorporé en décembre 1806 dans le 95ème RI ; sort inconnu (régiment participe à la campagne de Pologne en 1807 puis va en Espagne de 1808 à 1813).
  • Bonneau Jacques né le 31 janvier 1786 (cultivateur), incorporé dans le 28ème RI en novembre 1809 ; sort inconnu (régiment participe à la campagne d’Espagne).
  • Gervais Jacques né le 30 janvier 1786 (propriétaire), incorporé dans le 4ème rgt d’artillerie en novembre 1806 ; sort inconnu (régiment participe à la campagne de Pologne en 1807, d’Autriche en 1809, de Russie en 1812).
  • Lair Louis né le 4 avril 1786 (cultivateur), incorporé dans le 16ème RI en septembre 1806, va au Danemark en 1807 (combats contre les Suédois) puis en Autriche en 1809. Blessé au bras gauche à Essling le 22 mai 1809, meurt des suites de ses blessures.
  • Bonami Pierre né en 1787 (cultivateur), incorporé dans le 95ème RI en mars 1807 ; sort inconnu (régiment participe à la campagne de Pologne en 1807 puis va en Espagne de 1808 à 1813).
  • Delage Martial né en 1787 (cultivateur), incorporé dans le 95ème RI en mars 1807 ; sort inconnu (régiment participe à la campagne de Pologne en 1807 puis va en Espagne de 1808 à 1813).
  • Geoffroy Pierre né en 1787 (cultivateur), incorporé dans le 2ème rgt d’artillerie ; sort inconnu
  • Lair Henry né en 1787 (cultivateur), incorporé dans le 55ème RI en octobre 1808 ; disparu en Espagne.
  • Aubert Philippe né en 1788 (maçon), incorporé dans le 55ème RI en octobre 1808 ; participe à la campagne d’Espagne de 1808 à 1814. À la fin de l’Empire il est signalé comme déserteur le 31 mars 1814, n’est pas poursuivi et regagne ses foyers.
  • Bonami Jean né en 1788 (cultivateur), réformé en 1808 pour « défaut de taille » (1m504) mais mobilisé en décembre 1813 lors de la levée en masse, envoyé à Bayonne ; sort inconnu.
  • Bouchaud Jean né en 1788 (cultivateur), incorporé le 7 juillet 1808 dans le 2ème RI ; mort à Alexandrie en Italie le 9 mars 1808 d’une fièvre.
  • Boiteau François né en 1788 (cultivateur), incorporé le 8 juillet 1808 dans le 105ème RI ; sort inconnu. Son régiment va en Espagne puis en Autriche et en Russie.
  • Doucet Pierre né en 1788 (cultivateur), incorporé en novembre 1809 dans la Jeune Garde ; sort inconnu mais son corps participe à la campagne d’Espagne puis de Russie.
  • Jean, enfant naturel né en 1788, incorporé en avril 1812 dans la garde nationale puis dans le 142ème RI ; sort inconnu mais son régiment participe à la campagne d’Allemagne en 1813 (90 % de pertes).
  • Varache Antoine né en 1788, incorporé le 7 juillet 1807 dans la 4ème légion de Réserve ; sort inconnu mais son régiment participe à la campagne d’Espagne de 1808 à 1814.
  • Aubineau François né en 1789, incorporé en janvier 1809 dans le 55ème RI ; sort inconnu ; son régiment participe à la campagne d’Espagne de 1809 à 1814.
  • Bonvalet François né en 1789, incorporé en 1813 dans le 22ème chasseur à cheval ; sort inconnu ; son régiment participe à la campagne d’Allemagne.
  • Boidon Jean né en 1789, incorporé en novembre 1808 dans le 55ème RI ; mort à Tortose le 24 décembre 1809 d’une fièvre.
  • Barjolin Pierre né en 1789, incorporé dans la marine ; sort inconnu.
  • Deruet Jean né en 1789, incorporé au 1er RI en 1808 ; sort inconnu ; son régiment participe à la campagne d’Autriche en 1809 puis va en Espagne jusqu’en 1814.
  • Fougerat Jean né en 1789, incorporé en avril 1812 dans la garde nationale puis dans le 142ème RI ; sort inconnu mais son régiment participe à la campagne d’Allemagne en 1813 (90 % de pertes).
  • Guyonnet Jean né en 1789, incorporé en avril 1812 dans la garde nationale puis dans le 142ème RI ; sort inconnu mais son régiment participe à la campagne d’Allemagne en 1813 (90 % de pertes).
  • Joncquet Jean né en 1789, incorporé en 1809 dans la marine ; sort inconnu.
  • Borset Louis né en 1790, incorporé en mars 1809 dans le 82ème RI ; sort inconnu. Le régiment combat en Espagne.
  • Bonvaslet Jean né en 1790, incorporé en mars 1809 dans le 82ème RI ; sort inconnu. Le régiment combat en Espagne.
  • Dereix Jean né en 1790, incorporé en mars 1809 dans le 16ème RI ; sort inconnu. Le régiment combat en Espagne.
  • Joubert Jean né en 1790, incorporé en mars 1809 dans le 82ème RI ; sort inconnu. Le régiment combat en Espagne.
  • Roy Louis né en 1790, incorporé en 1813 dans le 34ème léger ; combat dans le sud de la France contre les Anglais et les Espagnols. De retour à Angoulême le 20 mars, il meurt à l’hôpital le 23, atteint de diarrhées chroniques.
  • Perrotin Louis né en 1790, incorporé en 1809 dans les trains des équipages militaires. Sort inconnu.
  • Sureau Etienne né en 1790, incorporé en avril 1812 dans la garde nationale puis dans le 142ème RI ; sort inconnu mais son régiment participe à la campagne d’Allemagne en 1813 (90 % de pertes).
  • Gauthier Jean né le 9 avril 1791 (cultivateur), incorporé en juin 1811 dans le 67ème RI, envoyé en Espagne en 1812, en Italie en 1813 et en France en 1814 (armée de Lyon). Il obtient la médaille de SainteHélène.
  • Coupri François né en 1791, incorporé au 67ème RI ; sort inconnu.
  • Lantinaud Pierre, né en 1791, incorporé au 67ème RI ; sort inconnu.
  • Delord Antoine, né en 1791, incorporé dans le 114ème RI, mort en Espagne le 8 février 1813 d’une fièvre.
  • Meunier François, né en 1791, incorporé en avril 1812 dans la garde nationale puis dans le 142ème RI ; sort inconnu mais son régiment participe à la campagne d’Allemagne en 1813 (90 % de pertes).
  • Rondeau François né en 1791, incorporé en avril 1812 dans la garde nationale puis dans le 142ème RI ; sort inconnu mais son régiment participe à la campagne d’Allemagne en 1813 (90 % de pertes).
  • Lavenat Pierre, né en 1791, incorporé en mai 1813 dans le 148ème RI ; sort inconnu mais son régiment participe à la campagne d’Allemagne en 1813 (80 % de pertes).
  • Blanchard Jean né en 1791 (cultivateur), incorporé le 22 février 1813 dans le 22ème chasseur à cheval, devient caporal puis sergent. Après la campagne d’Allemagne (1813), de France (1814) et de Belgique (bataille de Waterloo en 1815), il est maintenu dans l’armée, passe au 39ème RI. Est libéré du service le 30 septembre 1819. En 1857 il obtient la médaille de SainteHélène.
  • Bois Jean né en 1792 (cultivateur) ; incorporé en 1813 dans le 93ème RI ; envoyé en Allemagne, participe aux batailles de Bautzen, de Dresde et de Leipzig. Prisonnier de guerre le 10 novembre 1813 alors qu’il est dans la place forte de Worms.
  • Pasquet Jacques né en 1792 (cultivateur) ; incorporé en 1813 dans le 93ème RI ; envoyé en Allemagne, participe aux batailles de Bautzen, de Dresde et de Leipzig. Entre à l’hôpital de Spire le 19 novembre 1813, fait prisonnier, déclaré disparu.
  • Barjolin Pierre né le 16 juillet 1792 (cultivateur), incorporé en septembre 1813 dans le 86ème RI, envoyé dans le Sud de la France contre les Espagnols et les Anglais ; fait la campagne de Belgique (Waterloo) en 1815, libéré après Waterloo. Il obtient la médaille de SainteHélène.
  • Dedieu Pierre né le 22 mars 1793 (cultivateur), incorporé le 15 septembre 1812 dans le 118ème RI ; sort inconnu, régiment envoyé en Espagne.
  • Favraud Pierre né le 5 septembre 1793 (cultivateur), incorporé en septembre 1813 dans le 86ème RI, envoyé dans le Sud de la France contre les Espagnols et les Anglais ; sort inconnu.
  • Monget Antoine né le 16 septembre 1793 à Aussac, domicilié à Jauldes (cultivateur), incorporé en septembre 1812 dans le 86ème RI, fait la campagne d’Allemagne en 1813, est blessé à la bataille de Leipzig le 16 octobre 1813, fait prisonnier par les Russes. Il est libéré en 1814, revient à Jauldes, de nouveau il est mobilisé en 1815, participe à la bataille de Ligny en 1815 puis revient à Jauldes. Il obtient en 1857 la médaille de SainteHélène.
  • Clément Antoine né le 12 février 1793 à Brie, domicilié à Jauldes (roulier), incorporé en septembre 1812 dans le 86ème RI, fait la campagne d’Allemagne en 1813, est blessé à la bataille de Lutzen le 2 mai 1813, mort de ses blessures.
  • Lair Mathieu né le 21 octobre 1793 (cultivateur), incorporé en septembre 1812 dans le 86ème RI, est tambour, il fait la campagne d’Allemagne en 1813 puis la campagne de France en 1814. Déclaré disparu par les autorités militaires.
  • Chambaud Jean né le 11 avril 1793 à Jauldes, domicilié à Coulgens (cultivateur), incorporé en septembre 1812 dans le 86ème RI, fait la campagne d’Allemagne en 1813, est caporal le 22 janvier 1813, entre à l’hôpital le 9 novembre 1813, déclaré disparu par les autorités militaires (sans doute blessé ou malade il est alors fait prisonnier par les Prussiens ou les Russes).
  • Bois François né le 5 mars 1793 (cultivateur), en septembre 1813 dans le 86ème RI, envoyé dans le Sud de la France contre les Espagnols et les Anglais ; fait la campagne de Belgique (bataille de Ligny mais n’est pas à Waterloo) en 1815, libéré après la seconde abdication. Il obtient la médaille de SainteHélène en 1857.
  • Dumoussaud François né le 13 septembre 1793 (cultivateur), incorporé en septembre 1813 dans le 86ème RI, envoyé dans le Sud de la France contre les Espagnols et les Anglais ; sort inconnu.

Stéphane Calvet, Docteur en Histoire

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