Patrimoine

Vous trouverez toutes les informations concernant le patrimoine de notre commune…

Le château de Fayolle

Le château de Fayolle fut édifié dans la seconde moitié du XVème siècle, ancien fief qui dépendait de la baronnie de La Rochefoucauld. Lionel de Lubersac entreprit sa construction dont les anciens du pays en parlaient comme une merveille.

Elle ruina le seigneur Lubersac qui se vit dans l’obligation de vendre sa seigneurie à Benoit de l’Age-Baston, premier président au parlement de Bordeaux.

Au XVIIème, la famille Duvignaud en était possesseur. Le dernier propriétaire de Fayolle fut Marc René Bareau de Girac qui émigra. Le château fut alors dévasté et incendié.

Il est lisible sur le plan une enceinte carrée de près de 100m de coté dotée à chaque angle d’une tourelle ; au centre s’élevait le logis Renaissance richement décoré à l’intérieur. On sait par le témoignage orale de M.François qui habita Fayolle dans sa jeunesse, que les appartements étaient couverts de dorures, confirmant ainsi la légende de « la chambre dorée ».

On dispose aujourd’hui de deux documents graphiques d’importance :

  • Le plan géométrique où sont visibles quatre cercles (tours ou pigeonnier), logis formant équerre, murs et dépendances,
  • Le relevé cadastral de 1830 qui ne nous montre qu’une seule tour dans l’angle proche du chemin de Fayolle à Jauldes.

Enfin, l’édifice aurait possédé des portes bardées de fer et soulevées par des chaines puissantes, des fossés profonds, deux larges avenues bordées d’arbres gigantesques.

En complément, des articles ont été écrits dans les Contact Jauldois N° 10 à 19 et un livret  » Sur les traces du château de Fayolle… »

L’église St Martin

L’église de Jauldes est placée sous la protection de Saint Martin (soldat romain), premier saint de France, qui au début du IVème siècle coupa son manteau avec son épée pour en couvrir un pauvre hère grelottant de froid.

 

Antérieure à 1170, l’église fut brûlée par les Huguenots en 1568. La voûte de la nef et celle du chœur avec la flèche du clocher furent détruites, mais il est difficile de faire brûler entièrement et mettre à bas un tel bâtiment reposant sur de grosses pierres et couvert de lauzes. Saint Martin de Jauldes a subi de nombreuses restaurations en 1795, 1805, 1826, 1852 et surtout en 1875 : au cours de ces travaux ont été mis à jour sous le crépi, les grosses pierres calcinées, témoins du passé.

 

Pendant la révolution, l’église servait de temple décadaire ; chaque commune ne devait conserver qu’une cloche, les autres devaient être envoyées à Rochefort pour y être fondues et devenir canons pour les armées de la République ; il y eut alors avec les gens de BRIE un rapt de cloche du genre : « tu me prends une cloche, je t’en enlève une autre ».

 

De nos jours, la partie la mieux conservée et la plus ouvragée de l’église nous semble être la façade, avec ses trois bandeaux horizontaux et ses sculptures pluri-centenaires.

Saint Martin

Notre église est sous la protection de ce soldat romain Saint Martin, premier saint de France, qui au début du IVème siècle coupa son manteau avec son épée pour en couvrir un pauvre hère grelottant de froid ; ce geste se passait à AMIENS ; il quitta l’armée, se fit baptiser, devint évêque de TOURS en 371, c’est le patron des exclus, des malheureux ; 200 communes de France portent son nom et des milliers d’églises dans le monde lui sont consacrées. MARTIN mourut en 397.

L’église à travers le temps

Il est probable que notre église a été construite dans la forêt, pour des motifs de sécurité : il en fut ainsi pour la MACARINE dans la forêt de Boixe dont il ne reste que des ruines ; à Jauldes la forêt recula de 500 ou 600 mètres et avec le temps l’église fut à découvert ; c’est aussi l’opinion du curé CHAMBRE.

 

Antérieure à 1170, elle fut brûlée par les Huguenots en 1568 ; tous les Jauldois le savent, conduits par le prince de Condé et par le duc de La Rochefoucauld s’abattirent sur Jauldes et sur le village de Glange, leur lieu de rassemblement, avec plus de 100 000 hommes ; ce chiffre est invraisemblable ; disons plus modestement 100 ou 200 cavaliers et 1000 hommes de piétaille. La voûte de la nef, et celle du chœur avec la flèche du clocher furent détruites, mais il est difficile de faire brûler entièrement et mettre à bas un tel bâtiment reposant sur de grosses pierres et couvert de lauzes. Au cours des temps et des vicissitudes de l’histoire l’église sut résister, plus heureuse que la cathédrale d’Angoulême qui en même temps perdit sous les canons de Coligny toute sa voûte et l’un de ses clochers romans.

 

Saint Martin de Jauldes a subi de nombreuses restaurations en 1795, 1805, 1826, 1852 et surtout en 1875 : au cours de ces travaux ont été mis à jour sous le crépi, les grosses pierres calcinées, témoins du passé. En 1875, la nef fut couverte d’une voûte d’ogives en briques sans contreforts : elle est plus large que le chœur. Le faux carré porte une coupole sur pendentifs, le chevet carré est voûté d’ogives et éclairé par une fenêtre à l’est, la façade est divisée horizontalement par trois bandeaux, le clocher est rectangulaire : il a été reconstruit et surmonté d’une couverture à quatre pans recouverts de tuiles ; le tabernacle en bois sculpté est du XVIème siècle.

 

Pendant la révolution, l’église servait de temple décadaire ; chaque commune ne devait conserver qu’une cloche, les autres devaient être envoyées à Rochefort pour y être fondues et devenir canons pour les armées de la République ; il y eut alors avec les gens de BRIE un rapt de cloche du genre : « tu me prends une cloche, je t’en enlève une autre ».

Architecture

De nos jours, la partie la mieux conservée et la plus ouvragée de l’église nous semble être la façade, avec ses trois bandeaux horizontaux et ses sculptures pluri-centenaires. De plus, cette façade ressemble à celle de Trois Palis, un modèle d’architecture. La façade, en belles pierres calcaires, avec sa diversité de frises et de colonnettes, ses symboles entremêlés et sa profusion décorative, contraste fortement avec la nef romane, primitive et sombre.

Le côté nord de l’église recouvert d’un mauvais crépi est sans intérêt ; le côté sud mieux conservé montre une grande arcade bouchée ; il regarde une petite place où est érigé le monument aux morts des deux guerres 1914 et 1940. Autrefois cet espace était une partie du cimetière. L’église n’étant pas classée monument historique, son entretien incombe à la commune. Le presbytère, de l’autre côté de la route, fut occupé par l’instituteur à la révolution. C’était le seul édifice à deux étages. Le bénéfice (le revenu) de la paroisse n’était pas considérable, 700 livres, mais les curés avaient des biens personnels et transmettaient souvent leur cure à un parent proche avec l’accord de l’évêque.

En entrant dans l’église, deux choses attirent l’œil :

  1. la belle rosace du chœur qui représente la charité St MARTIN. L’arrière-neveu du R.P de la BROSSE fit don de ce vitrail et les deux petits anges ailés sur le lobe supérieur représentent les figures enfantines des deux filles du donateur,
  2. remarquable encore, les grands pavés de pierres usées pendant des siècles par les humbles sabots des paysans. Remaniées au cours de travaux, elles ont été enlevées puis remises en place.

Une plaque de marbre, à l’identique de celle de l’église de Tadoussac au Québec, y témoigne de la mémoire vivante du père de La Brosse, enfant du pays, missionnaire au Canada, encore appelé Nouvelle France (1724-1782).

A noter également la très belle rénovation de la sacristie de l’église par les agents communaux de Jauldes en 2013 comme en témoignent les photos.

 

Vous pouvez également apprécier l’histoire de cet élément de patrimoine de notre commune grâce à un pupitre de signalisation touristique situé à proximité de l’édifice.

Le monument aux morts

Un « monument aux morts » est un édifice érigé par les collectivités territoriales, le plus souvent les communes, pour honorer la mémoire de leurs concitoyens « Morts pour la France ». Le 23 février 1919, Monsieur le Maire (Etienne PIFFRE) soumet au Conseil Municipal le projet de construction d’un monument pour consacrer le souvenir des enfants de la commune « Morts pour la France ». Revêtus de l’approbation de l’autorité préfectorale, les projets de monuments aux morts donnaient lieu à la rédaction d’un traité de gré à gré entre la commune, d’une part et le maître d’œuvre d’autre part incluant un cahier des charges et un délai de livraison. Le Monument a été construit par Paul VIDEAU, tailleur de pierre de la commune de Jauldes. Lors du Conseil Municipal du 18 décembre 1921, Monsieur le Maire informe le Conseil que les travaux pour la construction d’un monument érigé en l’honneur des enfants de la commune « Morts pour la France » ont été commencés le 17 août 1921 et terminés le 13 novembre 1921. A Jauldes, 20 noms ont été gravés sur le « monument aux morts » alors que la commune compte 23 « Morts pour la France ». Ces 3 noms ont été rajoutés en 2010.

En complément, un article sur le 11 novembre 1918 dans le Contact Jauldois N° 33 et un article intitulé « 3 nouveaux noms gravés sur le monument aux morts de Jauldes » dans le N° 35.

Origine, définition et fonction d’un « monument aux morts » ?

Un « monument aux morts » est un édifice érigé par les collectivités territoriales, le plus souvent les communes, pour honorer la mémoire de leurs concitoyens « Morts pour la France ». Le statut de « Mort pour la France » est introduit par la loi dès 1915. Son attribution a une grande importance pour la famille du disparu car elle ouvre droit aux pensions pour les veuves et au statut de pupilles de la nation pour les orphelins. Ladite mention est inscrite sur la grande majorité des monuments aux morts.

 

Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la guerre de 1914-1918, les noms des « Morts pour la France » des conflits postérieurs y étant alors simplement ajoutés.

 

A l’origine, la fonction de ces édifices était de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront plus vivre dans la commune, faisant ainsi participer la commune au travail de deuil des familles. Par ailleurs, graver les noms des morts revenait à donner à ceux-ci un peu de gloire à ceux qui s’étaient sacrifiés pour la victoire des armées françaises.

 

Juridiquement, les monuments aux morts sont pour la plupart des biens communaux et relèvent de la compétence des municipalités.

L’État accompagne les collectivités pour la construction d’un « monument aux morts »

Dans la loi du 25 octobre 1919 (dont les anciens combattants sont à l’origine), l’État propose des subventions, établies en fonction du nombre de morts dans la commune et des ressources de celle-ci, à toutes les Municipalités désireuses de se doter d’un monument aux morts (ce n’était pas une obligation).

 

La loi du 31 juillet 1920 fixa par la suite les conditions d’attribution et de calcul du montant des subventions versées par l’Etat aux communes pour l’érection d’un tel monument (nombre de soldats morts par rapport au nombre d’habitants de la commune connu d’après le recensement de 1911).

La construction du « monument aux morts de Jauldes »

Le 23 février 1919, Monsieur le Maire (Etienne PIFFRE) soumet au Conseil Municipal le projet de construction d’un monument pour consacrer le souvenir des enfants de la commune « Morts pour la France ». Le Conseil accepte la proposition et décide d’inscrire au budget additionnel de 1918 une somme à ce sujet.

 

Le 16 mai 1920, Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal que la Préfecture a demandé par l’intermédiaire du recueil des actes administratifs n°2 de janvier 1920 de fournir un état concernant une subvention accordée par l’État pour l’érection d’un Monument aux soldats Morts pour la France. Le Conseil considérant que l’état a été fourni en temps opportun demande à Monsieur le préfet de vouloir bien l’informer de ce qui a été fait à ce sujet afin qu’il sache s’il sera accordée une subvention pour qu’il puisse faire ériger le monument suivant la somme dont il aura à disposer.

 

Lors d’une session extraordinaire du Conseil Municipal du 8 décembre 1920, Monsieur Le Maire informe que les disponibilités comprises au budget pour l’élargissement de la route n°11 dans la traversée du bourg, pour la confection de la route du Bois et pour les réparations du presbytère ont été attribuées aux frais occasionnés par la construction du monument aux enfants « Morts pour la France ». Le Conseil Municipal considère que l’affectation de ces diverses sommes au monument met le budget en fâcheux état et demande à l’État une subvention pour l’érection de ce monument.

 

Lors de sa session d’août 1921, Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal qu’il serait utile d’offrir une place gratuitement aux soldats de la commune exhumés du front et réinhumés dans le cimetière communal. Le conseil décide d’offrir aux familles des soldats de la commune « Morts pour la France » un emplacement spécial gratuit et contigu pour tous désigné par le Conseil pour les réinhumer dans le cimetière communal. Les familles des soldats décédés n’auront pas le droit de se servir de cet emplacement pour s’y faire enterrer.

 

Revêtus de l’approbation de l’autorité préfectorale, les projets de monuments aux morts donnaient lieu à la rédaction d’un traité de gré à gré entre la commune, d’une part et le maître d’œuvre d’autre part incluant un cahier des charges et un délai de livraison. Une fois livré, le monument faisait l’objet d’un procès-verbal de réception définitive de l’œuvre dressé en présence du Maire, d’un ou de plusieurs de ses adjoints et du maître d’œuvre. Dans tous les cas, l’édification d’un tel monument donnait lieu à une inauguration.

 

Le Monument a été construit par Paul VIDEAU, tailleur de pierre de la commune de Jauldes. Un cahier des charges a été signé entre la commune de Jauldes et lui-même prévoyant :

  • Creusement des fondations et extraction des matériaux (50 francs)
  • Maçonnerie des fondations ; fourniture de la pierre, de la chaux et du sable nécessaire (324 francs)
  • 2 marches en pierre demi-dure et le reste en pierre de Saint Même (1èrequalité)

16 mètres courant autour du Monument de bordures d’une épaisseur de 0.20 m et d’une hauteur de 0.25 m avec un pilier en pierres à chaque angle d’une épaisseur de 0.20 m et d’une hauteur d’un mètre destiné à recevoir une grille.

Il gravera sur la façade principale les noms et prénoms avec le grade des soldats Morts pour la France ainsi que les noms des membres du Conseil Municipal sur la façade opposée.

Les lettres seront peintes en noir. Il scellera sur les 2 faces latérales 4, 6 ou 8 agrafes en fer pour y accrocher des couronnes (3 000 francs)

  • Il placera sur la bordure une grille en fer demi-rond d’une épaisseur de 23 mm, traverse renforcée, hauteur un mètre, longueur de grille 16 mètres avec porte sur la façade principale, posée (850 francs)

TOTAL : 4 224 francs

A cette époque, cette somme était très conséquente : en effet, celle-ci représentait environ 70 % des dépenses de la commune !

 

Monsieur Paul VIDEAU s’engage à livrer le monument dans un délai de 3 mois après l’acceptation du projet par le Chef de l’Etat. Chaque jour de retard sera passible d’une indemnité journalière de 10 francs payée par l’entrepreneur à la commune. Monsieur Paul VIDEAU ne sera payé qu’après l’acceptation du travail par les membres de la commission.

 

Lors du Conseil Municipal du 18 décembre 1921, Monsieur le Maire informe le Conseil que les travaux pour l’érection d’un monument érigé en l’honneur des enfants de la commune « Morts pour la France » ont été commencés le 17 août 1921 et terminés le 13 novembre 1921 et que l’avis de la commission spéciale conduit à l’adoption de ces travaux.

L’inscription des noms sur le « monument aux morts »

La loi du 27 avril 1916 prévoit la création d’un diplôme d’honneur des militaires morts pour la patrie. Celle du 25 octobre 1919 lance le recensement des disparus de chaque commune de France.

 

S’appuyant sur l’esprit de la loi du 25 octobre 1919, un usage s’est imposé comme référence pour les décisions municipales : l’inscription d’un nom se justifie pleinement lorsque le défunt, décédé au cours d’une guerre, est titulaire de la mention « Mort pour la France », et est né ou domicilié légalement en dernier lieu dans la commune considérée.

 

A Jauldes, ce sont 20 noms qui ont été gravés sur le « monument aux morts » alors que la commune compte 23 « Morts pour la France ». Ces 3 noms ont été rajoutés en 2010.

 

L’article 2 de la loi du 28 février 2012 fixant au 11 novembre la commémoration de tous les morts pour la France précise désormais les modalités de cette inscription : « Lorsque la mention « Mort pour la France » a été portée sur son acte de décès dans les conditions prévues à l’article L. 488 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre, l’inscription du nom du défunt sur le monument aux morts de sa commune de naissance ou de dernière domiciliation ou sur une stèle placée dans l’environnement immédiat de ce monument est obligatoire ».

La stèle des aviateurs américains

Le 19 juin 1944, à 09h44 du matin, des centaines de forteresses volantes B17, avec à leur bord 10 membres d’équipage chacune, protégées par des avions de chasse survolèrent la commune, quand soudain, à l’aplomb des villages de Chez Renard et Treillis, un des B17 explosa et se désintégra ; la cause exacte de cette catastrophe longtemps ignorée de la population nous est connue depuis peu grâce au journal tenu par un membre de l’équipage et qui a bien voulu nous le communiquer. Il s’agit de l’explosion en vol provoquée par l’attaque d’un chasseur allemand stationné sur la base de Cognac.

Les 24 tonnes d’acier, bombes comprises se dispersèrent sur la commune, ainsi que sur la commune voisine d’Aussac-Vadalle, dans un fracas épouvantable. Les 3 aviateurs Américains rescapés et leurs sauveteurs restèrent quelques jours dans la ferme de Puycharreau, commune de Sainte Colombe, assez loin de toute route. Mais il était temps de s’éloigner. Ce qui fut fait de nuit jusqu’au Châtelard tenu par le maquis de Bir-Hackeim du commandant Chabanne ; par Limoges et Londres, ils regagnèrent leur patrie.

 

En 1951, les 3 aviateurs sont revenus en France pour rendre hommage à leurs 7 camarades disparus et remercier ceux et celles qui leurs avait évité une captivité certaine, autour d’une petite stèle, sur la commune de Jauldes où sont gravés les noms des 7 disparus. Chaque année, le 8 Mai ou le 19 Juin (date anniversaire), le maire de Jauldes et ses administrés viennent déposer des fleurs sur la stèle.

La pierre ceinturée

La pierre ceinturée est un menhir renversé qui a subi une christianisation vraisemblablement au Moyen-Age. Il peut se rapprocher des monuments christianisés de Charente-Limousine retrouvés à Montrollet et Etagnac.

Sur la surface verticale se trouvent une croix chrétienne et la chaine imaginaire du diable et l’emplacement de ses deux épaules.

 

La légende

Du côté de la Braconne, les habitants de l’endroit soucieux de voir combler leur Grand’Foss en appelèrent un jour aux services du diable en personne. Rien de plus facile pour celui-ci de transporter sur son dos, bien arrimée, une hotte à la mesure de la tâche !

 

En échange de cette corvée, les braves gens, sans doute mal inspirés, avaient accepté de livrer leurs âmes et celles de leur descendance au Prince de la nuit. Mais l’esprit paysan avait soufflé une clause de sauvegarde : le travail devait être accompli au chant du coq.

 

Le diable n’avait-il effectué que son premier charroi et déversé sa première hottée de pierrailles qu’un immense cocorico retentit et trouva son écho dans toute la forêt…

 

Le coq avait-il pris la lune pour le soleil, ou absorbé un peu de vin généreux ? Nul ne le saura jamais. Mais ce qui est sûr, c’est que la lourde pierre que le diable portait solidement ceinturée sur son échine ne fut jamais précipitée dans le fond et qu’elle reste là, témoin de cet événement. Pour preuve : les empreintes des épaules du Malin et des maillons de la chaine qui l’enserrait.

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